Solution pour éliminer la dermatite simplement et définitivement.
dermatite digitée
digital dermatitis, hairy Heel Warts, foot warts, strawberry Foot Rot, Mortellaro disease
Sans installations coûteuses
Sans produits agressifs qui coûtent chaque année
Compatible avec l'élevage labellisé bio
Sélective
Elle demande un matériel adapté et des connaissances pointues de la maladie
Patte et sol
un expert de la maladie de Mortellaro
Les débuts
En 2019, je mettais au point une solution technique qui n'avait jamais été essayée auparavant.Un de mes clients qui avait une pression très élevée de Mortellaro accepta de réaliser un essai. C'était l'occasion pour moi de valider ma théorie.
Une légère modification de ses installations permettait l'installation du matériel pendant l'essai de quelques semaines. Au terme, si le dispositif fonctionnait, il pourrait l'acheter.
Pour décrire les conditions de l'expérience, il s'agissait d'un troupeau Holstein d'une centaine de bêtes en salle de traite, caillebotis/logettes avec un racleur robotisé d'une marque bien connue. Le troupeau est bien tenu de manière générale mais la vitesse à laquelle progresse la maladie est particulièrement importante. Par exemple, lors d'une revisite de quelques vaches, gratuitement je précise, 15 jours après une session de parage de toutes les vaches, je découvrais une plaie bien installée de Mortellaro sur une patte saine 15 jours plus tôt.
Le dispositif devait être installé au niveau des deux distributeurs de concentrés. Il devait diffuser une mousse de traitement pendant 10 heures par semaine réparties en session de 3 heures tous les deux jours après la traite du matin ou du soir. 3 heures de fonctionnement devait garantir que toutes les vaches passeraient s'alimenter. Le temps de fréquentation était nécessaire pour imbiber les sabots.
L'équipement a été installé peu de temps après la pédicure, ce qui assurait que le troupeau était sain dès le départ. C'était une condition de départ impérative. Selon moi le produit devait éviter la contamination et non guérir une infection installée.
Le dispositif
Il était composé d'une double pompe péristaltique permettant le dosage du produit, d'une pompe d'aquarium et de mousseurs réalisés en impression 3D. Un horodateur permettait d'activer l'ensemble aux heures prévues et une controleur électronique assurait le fonctionnement. S'ajoute une cuve de 80 litres fournie par l'éleveur et quelques mètres de tuyaux de 6 mm
Durant l'essai, les tuyaux sont protégés par un socarex. Ils courent au centre des stalles d'aliment. Les mousseurs sont en bordure et diffusent la mousse au niveau des caillebotis qui sont colmatés par des bouts de bois coincés entre les lames pour éviter la perte de produit
Les bulleurs imprimés en ABS ne résistaient au piétinement de certaines vaches et ont du être remplacés quelques fois. Au bout de deux ou trois mois, on avait néanmoins constaté l'efficacité du produit donc on décida de modifier le système, réaliser quelques tranchées et d'intégrer mieux le mécanisme.


Le produit
Il se compose d'un agent moussant, d'eau non chlorée, d'enzymes et d'un agent de viscosité qui sera ajouté par la suite pour épaissir la mousse.
Le produit était livré concentré, ce qui nécessitait une agitation vigoureuse de plusieurs minutes à chaque remplissage de la cuve tous les deux mois.
Les enzymes avaient pour but de réaliser une oxydo-réduction métallique entre deux métaux. Dans cette conversion le premier était oxydant et le second était le réducteur. Cette inversion rendait le produit cytotoxique pour les bactéries pathogènes de la maladie sans aucune toxicité ni agression pour les vaches.
Au bout de quelques mois concluants qui ont montré que le système marchait, l'éleveur s'est décidé à m'acheter la solution. Les seules exceptions concernaient quelques vaches qui n'avaient plus droit au concentrés pour diverses raisons comme le surnombre ou la fin de lactation. Pour être complet, il y avait aussi un très petit nombre de vaches plus méfiantes qui écartaient les pattes pendant l'ingestion des concentrés (on en a rit). Cet événement est surtout anecdotique et ne remet aucunement en question le procédé.
Les vaches devaient s'imprégner les pattes pendant quelques minutes tous les deux jours. Cette immobilisation était nécessaire et suffisante pour éviter que s'installe un film bactrien pouvant compromettre l'efficacité du produit.
La consommation a été évaluée et représente un budget de 4€ par an et par vache.
Les liens avec l'éleveur ont cessé. Deux ans s'étaient écoulés lors du parage annuel et la maladie de Mortellaro était revenue très sévèrement. En comparant les quantités livrées, j'ai pu comprendre que l'éleveur n'avait pas fait fonctionner pendant une période d'au moins 4 mois. Ce qui a créer une certaine tension car les soins étaient tellement lourds que j'ai estimé que conformément à mes conditions générales je ne pouvais pas lui octroyer de réduction.
De toute évidence, la nécessiter d'agiter vigoureusement la solution était compliquée. Le produit moussait et débordait. J'ai proposé d'incorporer un agitateur mécanique (probablement 200 ou 300 € supplémentaires) qui aurait régler la question mais l'éleveur à refusé.
La suite
La chimie organique
Elle s’articule sur un squelette de base composé de chaînes carbonées associant carbone et hydrogène. Ces chaines peuvent être courtes, moyenne ou longue.
On retiendra que le carbone joue un rôle central et a la propriété de réaliser 4 liaisons et l’hydrogène 1 liaison.
Quel hasard! Tout le domaine du vivant, du plus petit virus, en passant par les plantes, les insectes ou les animaux repose sur ces chaines carbonées.
Ces liaisons peuvent être linéaires ou ramifiées, cycliques ou encore simples, doubles ou triples. Ces liaisons déterminent leur classification.
Le groupe des alcanes : constitué d’une chaîne où tous les carbones sont reliés par une seule liaison.
Méthane, éthane, propane, butane,… La formule brute de ces molécules CH4, C2H6, C3H8, C4H10 peut s’écrire de manière générale CnH2n+2 Ils sont dits saturés parce qu’on ne peut ajouté d’hydrogènes.
Le groupe des alcènes : dans ce groupe il y a au moins une double liaison quelque part dans la chaîne. On parle alors de liaisons covalentes. La formule brute est CnH2n et la terminaison des noms de ces hydrocarbures est déclinée en « ène », ainsi, l’éthane devient éthène, propane devient propène.
Le groupe des alcynes : aura une triple liaison entre 2 carbones. La formule brute est CnH2n-2 et le suffixe prend la déclinaison « yne » (éthyne, propyne).
Pour aller plus loin dans la compréhension, vous trouverez certainement d’autres explications sur la toile.
Le groupe des hydrocarbures cycliques reprend les molécules dont les liens entre carbones forment un cycle et le nom aura préfixe « clyclo- »
La notion de fonction.
En chimie organique, on parle de fonction lors de l’ajout d’un groupe particulier d’atomes qui va apporter des propriétés chimiques particulières qui modifient la molécule. En soi, ces chaines carbonées courtes ou longues ne jouent un grand rôle. Leur présence est généralement représentée par "R-" pour préciser qu'il y a un radical carboné auquel est rattaché la fonction.
Les fonctions, c’est le cœur chimique de la chimie organique dont les chaînes carbonées sont le squelette.
Rassurez-vous, en gros, elles sont classifiées et regroupées en familles telles que
les alcools, les amines, les acides, les éthers, les cétones,…
Cette classification est importante car elle permet de mieux comprendre le fonctionnement car les réactions qui découlent de ces fonctions sont prévisibles.
Les alcools peuvent réagir avec des acides pour donner des esters,
les aldéhydes peuvent s’oxyder en acides carboxyliques,
les amines peuvent former des liaisons avec des acides pour donner des amines.
Ces fonctions modifient donc les propriétés des molécules et influencent directement
- leur point d’ébullition
- leur solubilité dans l’eau,
- l’odeur ou la toxicité de la molécule
On retrouve ces réactions partout dans la vie courante.
Les alcools (-OH) sont employés comme désinfectants et comme solvants,
Les esters (R-COO-R')sont utilisés dans les parfums ou les arômes artificiels alimentaires,
La fonction amine (NH2) se retrouve dans les médicaments, les neurotransmetteurs,
Les cétones (-CO-) sont utilisés comme solvants,
Les acides (-COOH) forment les acides organiques (acide acétique= vinaigre, acide formique,...).
Les catalyseurs
Ils permettent d’accélérer les réactions, les échanges en fonction des conditions du milieu sans être consommés et sans modification permanente. Ces réactions sont donc réversibles.
Par exemple, à 25°, à pression atmosphérique, la simple présence de nickel, de platine ou de palladium transforme l’alcène en alcane. On qualifie ces réaction par une hydrogénation.
CnH2n + H2 → CnH2n+2.
Ces réactions catalytiques sont très nombreuses et essentielles au monde du vivant.
Pourquoi ces réactions sont importantes dans le monde du vivant :
- elles agissent en abaissant l’énergie d’activation de la réaction
- elles permettent des réactions plus rapides (une fraction de seconde)
- elles permettent d’importantes économies d’énergie (le monde du vivant est économe en énergie)
- elles favorisent moins de déchets (les monde du vivant est très écologique)
- elles induisent la sélectivité des procédures (favorisent certains produits)
L’hydrogénation : ajout d’hydrogènes, déshydrogénation (retrait) l’hydratation (ajout d’eau), déshydratation (retrait), l’halogénation (ajout d’halogène) ou déshalogénation (retrait) ne sont qu’une infime partie de ces réactions qui peuvent être regroupée sont leurs rôles.
Réaction acide : H2SO4 et Hcl catalyseurs d’hydratation et d’estérification
Réaction basique : NaOH et KOH catalyseurs de transestérification
Réaction métallique : Pt, Pd, Ni catalyseurs d’hydrogénation, désactivation de polluants
Réactions enzymatiques : elles sont le fondement des réactions biologiques, de toutes les réactions biologiques pour être précis.
Beaucoup de personnes vont tenter de comprendre les réactions enzymatiques qui ont permis ce procédé sans même avoir compris l’essentiel, les notions de bases de la chimie organique, les fonctions organiques, la notion de catalyseurs au sens large. Des notions qui ne sont évoquées que succinctement dans un but pédagogique mais le chemin est encore long pour poursuivre les explications.
Mais poursuivons car on arrive aux enzymes :
Les enzymes
Une enzyme c’est une protéine, donc une chaine de carbones et d’hydrogène, dotée d’une ou plusieurs fonctions qui catalysent les réactions biologiques sans être consommée.
Elle transforme un substrat en produit comme par exemple l’amidon sera transformé en maltose grâce à l’amylase.
Les enzymes sont indispensables à la vie. Elles en sont l'essence, le fondement depuis environ 3,8 milliards d'années. Elles interviennent dans tous les processus biologiques, à tous les niveaux :
- digestion, respiration, synthèse de l’ADN, fermentation (ensilages, fabrication des fromages, méthaniseurs).
Elles sont essentielles aussi pour comprendre les processus infectieux de toute nature (virus, bactérie, attaque fongique ou parasitaire) aussi bien que les désordres métaboliques.
Grâce à ces réactions enzymatiques on a pu mettre au point de très nombreuses applications à l’échelle industrielle dans de nombreux domaines :médical (fabrication de médicaments, antibiotiques, vaccins), de la génétique, de l’alimentation, de l’agriculture. Le bénéfice ne peut être nier mais aussi un coût qui peut s'apprécier au regard de l'altération en cascade des processus enzymatiques.
(Ces procédés industriels consistant bien souvent à mettre en culture l’organisme à l’origine de ces réactions enzymatiques ou à copier ces mécanismes par des procédés de synthèse.)
Les enzymes peuvent être classées selon différents critères. Par exemple selon l’endroit d’origine comme les enzymes digestives, pancréatiques, salivaires ou hépatiques.
Elles peuvent aussi être classées selon les réactions qu’elles induisent et dans ce cas ont distingue 6 grandes classes : oxydoréductases, transférases, hydrolases, lyases, isomérases, ligases elles-mêmes divisées en sous-classes. Elles sont tellement nombreuses que chaque enzyme a un numéro unique qui permet l’identification précise.
Pour apprécier encore mieux leurs rôles et leur importance, il faut savoir que chaque cellule d’un organisme peut réaliser des milliers de réactions catalytiques à chaque seconde. Si une réaction n’a pas lieu, est réduite ou bloquée, cela engendre une cascades d’effets indésirables liés à ce blocage.
D’années en années les bovins s’affaiblissent, alors qu'ils sont mieux nourris, mieux soignés, mieux hébergés, mais le nombre de boiteries augmentent tout comme les inflammations ou les problèmes de fertilité. Ce ne sont pas les seuls symptômes, on pourrait aussi évoquer les mammites, les non délivrances, les métrites, les cancers (de l’œil)... Les plantes aussi se fragilisent.
Toutes les solutions actuelles ne font que soutenir artificiellement, à grands frais une production qui se fragilise d'année en année
Antibiotiques, anti-inflammatoires, pédiluves, compléments alimentaires, produits phytosanitaires, vaccins, etc...
Ces solutions artificielles industrielles, étudiées par les meilleurs chercheurs, si elles masquent habilement les symptômes, ont pour effet d’affaiblir directement l’organisme et provoquer une réduction de cette activité enzymatique au niveau de toute la chaine alimentaire.
La démonstration peut être faite à tout moment, cette activité enzymatique est en déclin !! Je suis disposé à en parler. Il y aura toujours des septiques, des incrédules prêt à tout en niant l'évidence pour discréditer et vomir leur ignorance sur les réseaux sociaux en recherche de l’égo qui leur manque ou simplement pour évacuer le stress du métier.
La solution consiste à identifier ces faiblesses afin de rééquilibrer l’organisme, le renforcer et le soutenir. Un organisme sain est en mesure de combattre et lutter contre les agressions de toutes natures qu’elles soient virales, bactériennes, fongiques, parasitaires. L’évolution l’a montré pendant des millions d’années. C’est aussi la solution la plus économique, ces réactions enzymatiques sont par nature économes en énergie. Leur sélectivité permet de préserver les cellules saines. Aujourd’hui, les solutions proposées ne font que les combattre. C’est le propre des thèses pasteuriennes qui sont portées depuis 150 ans uniquement parce qu’elles génèrent du profit à grande échelle.
Les moyens pour appliquer cette méthode sont uniques et certainement novateurs. Tout au plus, elle doit encore murir, des corrections doivent être apportées, les recherches doivent être améliorées, pendant de longues années mais ouvrent la voix à une gestion plus économique des boiteries en particulier et aussi de l'élevage d'une manière plus générale. Je détaillerai probablement ces recherches plus tard. Ce qui donne encore le temps aux promoteurs de pédiluves d'écouler leur marchandise. (excusez les erreurs d'orthographe, de grammaire ou de conjugaison. Le texte a été écrit à la volée sans trop relire)
Cette première expérience validait mes premières recherches et m'encourageaient à poursuivre en réorientant mon travail dans un sens plus général dont je trace une simple introduction accessible à tous.
Voici une esquisse de recherches personnelles débutées il y a plusieurs années.
Ces recherches peuvent être divisées en trois parties.
1° L’origine de la maladie de Mortellaro :
Elle trouve son origine en laboratoire dans le cadre de programmes militaires visant à créer artificiellement des pandémies pour affaiblir l’ennemi. Les premiers programmes d’envergure ont débuté peu avant la seconde guerre mondiale et se sont intensifiés pendant le conflit. Toutes les grandes puissances s’y sont intéressées (Allemagne, Russie, France, Angleterre, Canada, Japon, États-Unis). Les laboratoires de recherche étudiaient des maladies telles que la peste, le typhus, le choléra et bien d’autres. Des bâtiments étaient consacrés à l’élevage de masse de divers hématophages (puces, moustiques, mouches, tiques). Il fallait aussi des cuves de fermentation, de purification et élaborer des bombes de largage. Pendant la guerre, les prisonniers ont servi de cobayes. Les Japonais sont les premiers à utiliser massivement les armes biologiques contre la Chine au travers de l’Unité 731 en provoquant des centaines de milliers de morts. A la fin de la guerre, les programmes se sont poursuivis dans le plus grand secret et aujourd’hui encore il reste encore beaucoup d’ombres et de documents qui ne sont pas déclassifiés.
Le travail d’investigation que j’ai entrepris porte sur les laboratoires (privés ou publics), les universités dont les subventions étaient en partie destinées à des applications militaires, les scientifiques carriéristes ou patriotes qui se sont impliqués dans ces projets sordides. Le travail de recherche a également porté sur les bactéries qui ont fait l’objet de manipulations. Il fallait enfin évaluer l’état de la science, à cette époque, capable d’induire des mutations.
La compilation et la synthèse de ces recherches représentent quelques centaines de pages qui pourraient faire l’objet d’une publication.
En illustration Ce courrier qu'un scientifique américain adresse en Suisse précise que le colis contient une bactérie mortelle, celle de la peste.
Il symbolise le peu de précaution de l'époque


Ici on voit le nourrissage des tiques dans les mêmes années. C'était aussi un moyen pour inoculer des pathogènes


Après la seconde guerre commence la guerre froide entre les États-Unis et le bloc de l'Est. De la part des deux parties les moyens financiers et humains seront énormes. Par exemple, dans les années '60 le QG américain, Fort Detrick, s'étend sur presque 500 hectares auxquels s'ajoutent d'autres structures fédérales et privées comme les programmes attribués aux universités.
Cette partie historique est très intéressante. Elle m'a ouvert les yeux sur les enjeux de la guerre biologique.
Combien il est facile aujourd'hui, grâce aux outils de biologie moléculaire, de créer de nouveaux pathogènes.


En 1969, Nixon décide de mettre fin aux programmes d'armes biologiques.
Mais comme tous les traités internationaux passés et futurs les clauses exactes prévoient la possibilité de poursuivre les recherches dans un but défensif. Et comme les documents sont classés "secret défense", on ne sait pas ce qui se trame.
Tout au plus, on peut connaitre les budgets alloués. En matière de bioterrorisme, aux USA, ils sont actuellement de plus d'1,3 milliards de dollars.
2° Mieux comprendre les spirochètes
La dermatite digitée est causée par des bactéries spirochétales.
Les spirochètes sont responsables des plus importantes maladies du 20 ème siècle, dans la première moitié du siècle la syphilis et plus récemment la maladie de Lyme. A elles seules ces deux maladies ont donné lieu à des dizaines de milliers de publications. Ces bactéries ont beaucoup de points communs. Elles sont difficilement ou pas cultivables. Elles ont des antigènes communs, des stratégies similaires. Dans certains cas, la spécificité de l’hôte est un déterminant... si bien que leur approche permet une meilleure compréhension de la maladie de Mortellaro.
Malgré toutes les recherches depuis des dizaines d'années, il n’existe pas de vaccins pour ces deux maladies responsables des plus grands désastres sanitaires aux États-Unis le siècle précédent. ( il y a bien eu un vaccin pour Lyme qui a été imposé quelques années mais qui a du être retiré du marché en raison des dommages qu'il causait)
Un autre fait important qui m'a poussé à étudier ces maladies est l'hypothèse des armes biologiques.
La maladie de Lyme doit son nom à la région où est apparue la maladie en 1974. Par "coïncidence" cette ville côtière est la plus proche d'une petite île, Plum Island, où est installé le centre de recherches sur les maladies infectieuses des animaux qui dépend officiellement du département de l'agriculture mais depuis sa création en 1954 il participe à divers programmes militaires sous la direction de Fort Detrick. C'est une structure satellite spécialisée dans les maladies affectant les animaux d'élevage.
Autre coïncidence, au même moment, quelques mois plus tôt, à environ 350 km (la localisation est estimée) est apparue la maladie de Mortellaro ainsi que d'autres nouvelles maladies comme celle décrite à Nantucket. Bref, de nouvelles maladies sont apparues en peu de temps dans un mouchoir de poche.
La maladie de Mortellaro est invariablement décrite comme une maladie présentée pour la première fois à Milan en Italie. En fait son origine est américaine. Par contre, le plus gros importateur de génétique Nord Américaine à l'époque est l'Europe et le principal importateur est l'Italie, près de Milan.
La syphilis est aussi intéressante à connaître car sur le plan génétique est est plus proche, même très proche.
Pendant des décennies, avant l'ère des antibiotiques on a utilisé d'autres traitements lourds à base de mercure, ensuite de l'arsenic et finalement des sels de bismuth sans jamais comprendre le fonctionnement de ces médicaments. J'ai probablement trouvé l'explication pour les sels de bismuth. Elle peut être transposée pour la maladie de Mortellaro et induire les mêmes effets (bien sûr sans utiliser de bismuth).
Ces quelques paragraphes sont une ébauche que j'espère suffisante pour comprendre la hauteur des difficultés face à cette bactérie et plus largement face à d'autres spirochètes pathogènes.
On pourra peut-être aussi comprendre qu'il est illusoire d'espérer en venir à bout avec les solutions proposées habituellement.


Note trouvée dans les effets personnels au décès d'un scientifique impliqué dans la fabrication de ces armes biologiques. Il 'agit d'une liste d'agents pathogènes


bactérie de la syphilis
La principale différence entre les deux bactéries c'est la spécificité de leur hôte. Pour l'une c'est l'humain et pour l'autre le ruminant.
J'invite à ne pas utiliser les systèmes de désinfection systématiques. En peu de temps ils conduisent à des résistances qui rendent la bactérie plus virulente
la dermatite en image








4 images de 2015 en Moselle Française
Celles-ci datent de 2018. L'éleveur espérait que je récupère un pied sur lequel il avait travaillé et mis une talonnette
Comment expliquer avec diplomatie qu'il est trop tard?
















Entre 2016 et 2021
exemples de la dermatite dans la boite cornée





Ulcère typique où s'est installé la dermatite





Photos de 2021 Première visite d'un élevage bio.
J'annonce à l'éleveur que les boiteries sont dues à la dermatite et que le troupeau est également atteint de FCO








Celles-ci montrent des dermatites localisées
- dans l'espace interdigité (deux premières 2018)
- sur un ergot (trois suivantes 2015 et 2019)
- sur la couronne (trois dernières 2018 et 2019)
Images de 2011. En commençant le parage, la dernière phalange (os du pied) est tombée, rongée par la dermatite. L'éleveur faisait régulièrement des pédiluves de formol+sulfate de cuivre
La maladie peut se présenter de différentes manières. Voici un échantillon des déclinaisons en photos (je dois en avoir des milliers)







Quelques photos de praticiens du Brésil et du Danemark
Répartition à travers le monde
En Amérique du Nord
- aux Etats-Unis, la prévalence en élevage laitier serait estimée entre 60 et 95 %. Les coûts associées à la maladie sont estimés entre 2500 et 4000 euros par 100 vaches.
- au Canada, 90 % des troupeaux laitiers sont touchés et la prévalence varie de 15 à 50 %
En Europe
De nombreuses études attestent d’une distribution très importante dans tous les pays laitiers majeurs (France, Allemagne, Royaume-Uni, Irlande, Pays-Bas, Italie, Espagne, etc.)
- Au Royaume-Uni, selon l’université de Liverpool, la dermatite digitée affecte plus d’1,2 million de bovins mais également 1,1 million de moutons chaque année entraînant des pertes économiques estimées à 80,7 millions de £. Le Royaume-Uni est le seul pays au monde où la dermatite touche les moutons de manière importante. L’usage de pédiluves est une pratique courante pour lutter le piétin. Cette pratique à certainement favoriser sa diffusion.
- En Belgique (Hainaut), plus de 60 % des troupeaux seraient atteints. 10 % des vaches en production seraient touchées. Selon mon estimation personnelle, en Belgique, c’est la région des cantons de l’Est, germanophone qui est la plus touchée, le nombre de troupeaux doit être de plus de 90 % des élevages laitiers.
- en Suisse, nonobstant une réalité de la maladie pour les bovins d’élevage, on doit remarquer que la dermatite est également présente chez les bisons européens dans la majorité des parcs animaliers de Suisse. Un programme initié par la Pologne il y a un siècle a réussi à préserver et repeupler l’espèce. Grâce à un herd-book minutieux les parcs animaliers peuvent s’échanger les animaux
tout en évitant la consanguinité. Il est logique que ces transferts assureront l’extension de la maladie aux autres parcs zoologiques.
- en Russie, des informations limitées feraient état d’un faible impact économique. Cependant, les informations recoupées semblent contredire la situation. Une étude à mis en évidence que la dermatite interdigitée est une cause majeure affectant la production laitière. L’association de ces deux maladies fréquemment observée dans les principaux pays où des études sont menées.
En Amérique du Sud
En Amérique centrale et en Amérique du Sud (du Chili au Mexique), les données rares et non exploitables. Les études épidémiologiques sont insuffisantes pour chiffrer une tendance de la dermatite. Cependant :
- Au Brésil, les données publiées, en particulier en Amazonie brésilienne, font état d’une prévalence limitée qui ne coïncide absolument pas avec la réalité de terrain qui montre des cas sévères de dermatite digitée ulcéreuse ou nécrotique. L’emploi fréquent d’antibiotiques ou de formol suggère une gestion active de la maladie et donc une présence significative. La dermatite semble avoir gagné en incidence vers 2010 avec l’intensification de la production laitière et les données les plus récentes n’ont probablement pas été intégrées.
Les observations de terrain dans les élevages intensifs brésiliens (surtout dans le sud du pays) laissent plutôt penser que la prévalence est moyenne à élevée, comparable à celle observée aux États-Unis ou en Europe
En Océanie :
présence élevée dans les élevages intensifs
- en Australie, selon une étude récente, 95,8 % des troupeaux seraient contaminés, elle dénombre 11,5 % de vaches atteintes.
- en Nouvelle-Zélande, dans la région de Taranaki, où l’industrie laitière est prédominante, l’étude révélerait que 60 % des fermes sont touchées et comptent moins de 3 % de vaches affectées.
En Asie
- en Chine, dans la province du Jiangsu où la production intensive est importante, la prévalence de la dermatite serait de 30 % des vaches étudiées.
- en Inde : Il semble que la dermatite soit la principale cause de boiterie des bovins laitiers affectant la production laitière et la reproduction. En 2022, un épidémie majeure de dermatite nodulaire contagieuse, témoigne de la fragilité et de la vulnérabilité des bovins indiens aux maladies cutanées.
- Arabie Saoudite : les conditions climatiques chaudes et humides et les pratiques d’élevage intensif sont très favorables à son développement. Cependant les informations spécifiques sont limitées et ne permettent pas d’évaluer la situation.
- en Turquie : les études confirment la présence tant dans les élevages laitiers qu’en production de viande sans quantifier pour autant le nombre d’animaux atteints.
- en Israël : des données recueillies, anciennes, font état de la présence de dermatites digitées affichant 28,3 % de morbidité.
En Afrique
- en Afrique du Sud, une étude signale la dermatite d’un troupeau où 72 % des vaches laitières sont touchées. Bien qu’un traitement antibiotique diminue la prévalence à 28 % en un mois, une récidive est constatée 7 mois plus tard touchant alors 37 % du troupeau.
Une revue signale également la dermatite en Afrique du Sud sans préciser la prévalence.
- en Égypte : une étude de 2022 relève que 92,5 % des troupeaux sont contaminés par la maladie dont la prévalence varie de 6,4 à plus de 25 %.
- au Maroc : selon une laiterie de la région d’Agadir, les boiteries ont un impact préoccupant sur la production laitière. En l’état, les données sont insuffisantes mais présupposent que la dermatite, via l’importation massive, en soit responsable.
- en Algérie : sans en préciser la prévalence, une étude au nord-est de l’Algérie évoque la présence de dermatite
- en Tunisie la dermatite est mentionnée parmi les affections courantes affectant la santé des pieds
De manière générale, les boiteries sont très fréquentes dans les pays du Maghreb, particulièrement dans les élevages qui ont intensifié la production laitière. De plus, à ma connaissance, il n’existe aucune formation et aucune structure de pédicure bovine. L’importation massive de vaches laitières permet de supposer que la dermatite en est partiellement responsable.
Conclusions
Partout où la production laitière s’est intensifiée, on note la présence de la maladie
Elle peut entraîner une diminution de 5 à 30 % de la production laitière par vache tout en affectant le bien-être des animaux et entraîne des problèmes de fertilité insoupçonnées par l’éleveur ainsi que des réformes prématurées.
En cumulant les pertes directes et indirectes (frais de traitement, vétérinaires, pédicure, produits et équipement de traitement, cage de parage, la perte financière atteint plusieurs centaines d’euros par vache par an.
Dans de nombreuses régions il n’existe pas de données précises sur les pertes économiques que cette maladie occasionne. Elle est non réglementée, contrairement à d’autres maladies comme la fièvre aphteuse, elle n’est donc pas suivie par les autorités sanitaires. D’autre part, certaines exploitations (ou régimes politiques) peuvent minimiser les cas pour des raisons de réputation ou de certification.
Considérant la vitesse et la facilité avec lesquelles la dermatite digitée s’est répandue dans le monde malgré toutes les stratégies sans cesse innovantes, la dermatite progresse et laisse supposer qu’on sous-estime la situation actuelle.
Pertes économiques
D’un pays à l’autre, du fait des méthodes d’élevage, de la taille des troupeaux, des pratiques préventives ou de traitement qui varient énormément compliquant toute estimation mondiale homogène. Cependant, l’intensification de l’élevage confirme officiellement ou non, une augmentation de la maladie malgré toutes les stratégies mises en place.
Si on considère 275 millions de vaches laitières dans le monde (FAO 2022), en pondérant les différentes sources (prévalence, coûts) on atteindrait une fourchette très approximative comprise entre 4 et 5 milliards de dollars par an.


3° Se débarrasser de la dermatite digitée
En 2019 j'ai mis au point une solution qui s'est avérée efficace pendant plus d'un an demi. Le suivi de efficacité n'a pas pu être poursuivi en raison d'un différent avec l'éleveur.
Quoiqu'il en soit ce succès m'a conforté dans l'idée de continuer mes recherches.
En août 2025, ça fera deux ans que je travaille sur une autre solution pour éliminer la dermatite. C’est long diront certains. La solution repose sur les mêmes principes et à nécessité un investissement en matériel et personnel.
En juin 2025, les premiers tests se sont révélés conformes à ceux attendus et j'estime que la solution peut-être dévoilée. J'y consacre une page dédiée.




Image d'un spirochète de la maladie de Mortellaro.
On distingue nettement les flagelles qui entourent le corps